Être une femme libérée...

Spécialiste des vols aériens, Raphaëlle Boitel revient avec deux courts portraits de femmes de cirque. Ce que l'on devine d'abord, c'est une sorte de grand escalier majestueux, à la fois agrès et décor. Le corps de la contorsionniste, modelé, sculpté, meurtri parfois, s'y accroche et s'en détache, dessinant les états d'âmes et les rêves d'une femme artiste. Au clair-obscur de La Bête noire répond la lumineuse Petite Reine, ode clownesque et acrobatique à la sororité écrite au plateau. Face au millefeuille d'injonctions faites aux femmes, dont celle de l'absolue perfection, Raphaëlle Boitel signe un sans-faute chorégraphique et esthétique.



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